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La fin de vie des EPI : comment l’upcycling répond aux défis de la loi AGEC ?

Catégories : Actualités
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Les vêtements de travail protègent chaque jour des milliers de professionnels. Mais que deviennent-ils une fois usagés ? Avec la loi AGEC, la question de leur fin de vie devient incontournable. L’upcycling se présente alors comme une solution concrète pour transformer ces déchets en objets utiles, durables et héritage de votre métier.

Les EPI textiles : des équipements essentiels qui deviennent des déchets massifs

Les équipements de protection individuelle (EPI) textiles sont indispensables à la sécurité des professionnels dans de nombreux secteurs : industrie, énergie, logistique, BTP, etc. Ils incluent les vestes haute visibilité, pantalons ignifugés, combinaisons, ou encore les gilets de sécurité.

Selon une étude Xerfi, la production d’EPI en France a atteint près de 1,5 milliard d’euros en 2023, avec une croissance annuelle moyenne de 3 % entre 2018 et 2023. Et d’ici 2025, ce marché devrait franchir la barre des 1,7 milliard d’euros. Une dynamique tirée par l’évolution réglementaire, les innovations (EPI plus confortables, connectés, performants), et les exigences accrues en matière de sécurité au travail.

Mais derrière leur usage vital se cache un enjeu environnemental important. On estime que 20 à 30 millions de vêtements professionnels sont en service chaque année en France, toutes industries confondues (source : ADEME).

Cependant, ces vêtements aux réglementations strictes, ont une durée de vie limitée. En effet, avec le temps, les lavages répétés, l’exposition aux produits chimiques, à la chaleur, ou aux frottements dégradent les performances du textile. Par exemple un vêtement haute visibilité perd en réflectivité, ce qui le rend non conforme aux normes.

Ils sont alors considérés comme impropres à un réemploi direct pour la même fonction. De plus, donner un EPI usagé à un tiers (association, particulier…) fait porter la responsabilité de l’usage sur l’entreprise qui l’a donné. En cas d’accident, la responsabilité civile ou pénale de l’émetteur peut être engagée.

Ces textiles deviennent alors des déchets complexes à traiter : matières mélangées, traitement ignifuge, présence de logos… La majorité finit incinérée ou enfouie.

Cette problématique prend de l’ampleur : on estimait à 150 000 tonnes la quantité de déchets issus des EPI en 2022, un chiffre qui pourrait atteindre les 200 000 tonnes dès 2025.

La loi AGEC : un cadre pour réduire l’impact des EPI textiles

Adoptée en 2020, la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) vise à accélérer le changement de modèle de production et de consommation, afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat.

Les premières mesures ayant été prises dans le but de réduire l’utilisation du plastique au quotidien. Depuis janvier 2025, elle impose de nouvelles règles aux producteurs et détenteurs de textiles professionnels comme :

  • Le tri à la source obligatoire pour les volumes de déchets textiles supérieurs à 1 100 litres par semaine.
  • L’obligation de prévoir la fin de vie des produits mis sur le marché, y compris les vêtements de travail à travers la Responsabilité élargie des producteurs (REP)


Les EPI textiles sont donc directement concernés. Anticiper leur fin de vie est devenue nécessaire.  

Quelles solutions pour les EPI en fin de vie ?

En prenant en compte les différentes contraintes, on comprend que le réemploi est difficilement possible. Plusieurs options existent pour valoriser les EPI textiles :

  • Le recyclage permet de donner une seconde vie aux EPI textiles (qui le peuvent) en les transformant en nouvelles matières premières.
  • L’upcycling permet de valoriser les EPI tels quels, sans transformation chimique ou mécanique. Il s’agit de revaloriser la matière en créant des objets utiles. Et les pièces qui en découlent, en plus d’être uniques, conservent la technicité et surtout l’histoire du vêtement d’origine. 

Plus d’infos sur le recyclage et l’upcycling dans notre dernier article


Pourquoi bilum est votre partenaire pour valoriser les EPI textiles ?


Depuis 2005, bilum accompagne entreprises et institutions dans l'upcycling de matières en fin de vie, dont les EPI textiles, en objets durables, esthétiques et porteurs de sens. Par exemple ci-liée avec une vidéo avec EDF qui vous montrera le circuit.

Nous avons déja revalorisé plus de 25 tonnes de matières et collaboré avec plus de 300 marques et collectivités, entreprises privées ou publiques.

Nous avons par exemple revalorisé d’anciens blousons de la gendarmerie nationale en accessoirs, revendus au musée de la Gendarmerie et offerts en dotations VIP au Ministère ; transformé plusieurs dizaines de blousons de Vinci Construction en plusieurs centaines de porte-monnaies distribués à l’ensemble des collaborateurs ; ou encore créé une collection de sacs polochons confectionnés à partir d'anciens EPI Razel-Bec, ensuite distribués aux employés avec leurs nouveaux kits de protection à l'intérieur (exemple ci-dessous). ci-lié.

Vous pouvez retrouver d’autres projets de revalorisation d’EPI sur notre site, dans l’onglet pro / BtoB ci-lié.

Sources : 

Loi AGEC – Ministère de la Transition écologique

Définition de l’upcycling – ADEME

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire - Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation.

Production et déchets textiles : les impacts sur l’environnement (infographies) - Parlement européen

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